jeudi 9 août 2012

De Manali à Leh



La route de Manali à Leh (480 km) a été décrite comme « la route de l’enfer », selon un reportage qui lui était consacrée. Elle n’est accessible que 4 mois par an et toujours en travaux, constamment détruite par le froid et les intempéries. C’est aussi la deuxième route la plus haute du monde avec trois cols en haute altitude dont le dernier est à 5 300 m.

Au départ de cette route, nous avons été bloqués 8 h par un bloc de pierre qui a été brisé en morceaux par un concasseur, puis attaqué à la barre à mine. La route a été rapidement reconstituée pour que motos, voitures de tourisme, minibus, cars et camions puissent passer. Certains attendaient depuis deux jours…

Sur le chemin, les travaux se font en continu les 4 mois d’été grâce à des casseurs de cailloux qui vivent sur le bas-côté dans des tentes de fortune. Des engins plus gros viennent finir le travail. Mais nous roulons rarement sur du bitume et le plus souvent sur de la piste.

Si certains font la route en une traite par un bus qui met 14 h quand tout va bien, d’autres (des européens), font la route à vélo ! Beaucoup la font en deux jours et nous en trois pour profiter du paysage la journée et s’acclimater plus lentement à l’altitude. Des hôtels à mi-parcours, puis de simples campements sous la tente attendent les voyageurs pour l’hébergement et la restauration.

La traversée de ces montagnes jusqu’à la cuvette du Ladakh (vallée de l’Indus), à 3 500 m d’altitude, n’est pas sans me rappeler la traversée du Djurdjura et des hauts plateaux du Hoggar que je faisais avec mes parents pour aller d’Alger à Ghardaïa dans le désert algérien. Mêmes paysages désertiques, mêmes gros poids-lourd qui fument, même poussière qui fini par rentrer dans le nez et les yeux, … et puis ces gens, venus de nulle part et qui vivent on ne sait où. Et puis dès qu’il y a de l’eau, de la verdure comme une sorte d’oasis…

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